Phipe - Linux dans mon quotidien, pro, privé mais pas que

Les plus perspicaces (hum hum) d'entre vous n'auront aucun mal à voir que mon blog (comme tant d'autres hélas) est une belle endormie, qui se languit du retour de son prince charmant, j'ai nommé : Phipe himself!

Depuis juillet 2014, je me suis inscrit sur le réseau diaspora*, (réseau social décentralisé) et surtout alternative aux trop connus et gloutons FB, TW et consorts. J'y ai commencé très timidement, observant d'abord en silence, puis commentant et m'exprimant un peu plus, pour finalement poster moi aussi. Du coup, aujourd'hui, l'envie d'écrire est (re)venue (pourvu qu'elle reste...) car à travers tous ces échanges, diaspora* m'a réveiller... Effet collatéral surprenant et positif!

Et oui, j'avais commencé à tâter de l'écriture ici sur phipe.info, il ya plusieurs années. Mais la vie quotidienne, familiale, associative, professionnelle..., tout cela m'a rapidement et sûrement démotivé. J'étais seul au monde (web), inconnu de tous et sans retours aucun, le soufflé retombe si vite dans ces conditions...

Juillet 2014 donc, l'ami Cyrille Borne lance avec sa délicatesse coutumière (n'est pas le roi du marteau-piqueur qui veut), un appel à venir grossir les rangs d'une bande d'irréductibles gaulois qui, laborieusement et en silence, soutenaient et développaient de plus belle une utopie née une première fois en 2010, puis relancée communautairement en 2012. Cette utopie, c'est diaspora*! Qu'est-ce donc? Il s'agit de deux projets groupés, en fait :

• Premièrement (et avant tout), un protocole de communication pour réseau social, servant de base à la mise en réseau de serveurs décentralisés, permettant ainsi la reprise en main des données de chaque utilisateur. Ce protocole pourrait même servir de futur standard pour de telles applications, puisque le W3C lui-même a une réflexion en cours à partir de ces travaux. Mais çà, c'est le truc le plus chronophage du projet et c'est la partie immergée de l'iceberg hélas.
   
• En second (et c'est ce à quoi l'on est pourtant confronté en premier), une interface web permettant aux utilisateurs d'interagir entre eux (ben oui, un réseau social, je l'avais déjà énoncé non!) en communiquant, échangeant, partageant, discutant, râlant, convaincant (ou non...), montrant leurs créations, leurs coups de coeur.... On appelle ces serveurs (les points d'entrée vers le protocole de communication donc) des pods. Oui parce que je ne parlais pas d'utopie en vain précédemment!
   

Hé oui, l'utopique diaspora* s'est donné comme emblème le... pissenlit, oui le même que Larousse! L'éditeur du vieux dictionnaire de mon grand-père qui proclamait "Je sème à tout vent". Ainsi sur diaspora*, on prends des pissenlits (les pods), on souffle dessus et on regarde ce qu'il advient....ou non, des graines (les seeds) ainsi disséminées!
Parce que tant qu'à être utopique, n'y allons pas par quatre chemins, et osons rêver que chaque cellule qui le désire (famille, association, entreprise, individu...) pourra planter son propre pissenlit (avoir son propre pod) lequel saura envoyer ses graines vers tous les autres pissenlits (ils appellent çà le principe de la fédération des pods nos utopistes diasporians*).

Vous aussi vous voulez souffler (comme quand nous étions enfants) sur un pissenlit pour propulser vos graines, là ou le vent les emportera? Alors venez vous inscrire sur un pod! Le principal pod francophone est www.framasphere.org qui est soutenu et mis en place par l'association Framasoft elle-même! Pour les plus aventureux, la liste des pods se trouve sur le site podupti.me, pour essayer d'autres vents...

(Pour en apprendre plus sur l'histoire de diaspora*).

Vous voyez maintenant comment l'envie d'écrire est (re)venue? Alors voilà, je ne fais aucune promesse (de toute façon les promesses n'engagent que ceux qui y croient!) mais je vais venir publier ici certains des posts que j'ai déjà commis sur diaspora* en les détaillant un peu plus et je le ferais ensuite lorsque j'en aurai envie (ou besoin), en espérant que vous viendrez critiquer/discuter/commenter sur diaspora* d'abord ou par la page Me contacter si vous préférez.